i que soudain, comme au seuil du matinon voit Mars rougeoyer sous une brume épaissequi s’élève des flots au-dessus du Ponant,j’ai vu (puissé-je encor le voir!) un grand éclatqui s’approchait de nous si vite sur la mer,que nul vol ne saurait ressembler à sa course.J’en détournai les yeux, l’espace d’un moment,afin d’interroger mon guide, et je le vis,lorsque j’y retournai, plus grand et plus brillant.De chacun des côtés luisait autour de luije ne sais quoi de blanc; et comme il s’approchait,une blancheur pareille apparut sous ses pieds.Mon maître cependant attendait sans broncheret, dans les blancs premiers distinguant les deux ailesil reconnut enfin quel était le nocheret me dit aussitôt: «Vite, vite, à genoux!Voici l’ange de Dieu: tu dois joindre les mains.Tu reverras souvent, ici, de tels ministres.Vois comment, dédaignant les moyens des humains,il se passe de rame et ne veut d’autre voile,pour venir de si loin, que celle de ses ailes.Tu vois comme il les tend vers le ciel, battant l’airde la plume éternelle et qui ne connaît pasce que c’est que muer comme un mortel plumage!»Plus cet oiseau divin se rapprochait de nous,plus on lui distinguait clairement le visage,mais l’œil pouvait à peine supporter son éclat.Je baissai le regard; et lui, venant au bord,toujours sur son bateau si rapide et léger,il effleurait à peine la surface de l’eau.Le céleste nocher se tenait à la poupe;on lisait dans ses traits son état bienheureux,et plus de cent esprits remplissaient son esquif.In exit Israël de Ægypto [12]chantaient-ils tous en chœur, d’une commune voix,avec tout ce qui fait la suite de ce psaume.puis de la sainte croix il fit sur eux le signeet dès qu’ils prirent pied sur le rivage, l’anges’éloigna promptement, comme il était
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