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Название книги: Contes merveilleux, Tome I
Автор(ы): Hans Andersen
Жанр: Сказки
Адрес книги: http://www.6lib.ru/books/Contes-merveilleux_-Tome-I-158965.html
L'aiguille à repriser
Il y avait un jour une aiguille à repriser: elle se trouvait elle-même si fine qu'elle s'imaginait être une aiguille à coudre.«Maintenant, faites bien attention, et tenez-moi bien, dit la grosse aiguille aux doigts qui allaient la prendre. Ne me laissez pas tomber; car, si je tombe par terre, je suis sûre qu'on ne me retrouvera jamais. Je suis si fine!– Laisse faire, dirent les doigts, et ils la saisirent par le corps.– Regardez un peu; j'arrive avec ma suite», dit la grosse aiguille en tirant après elle un long fil; mais le fil n'avait point de noeud.Les doigts dirigèrent l'aiguille vers la pantoufle de la cuisinière: le cuir en était déchiré dans la partie supérieure, et il fallait le raccommoder.«Quel travail grossier! dit l'aiguille; jamais je ne pourrai traverser: je me brise, je me brise». Et en effet elle se brisa.»Ne l'ai-je pas dit? s'écria-t-elle; je suis trop fine.– Elle ne vaut plus rien maintenant», dirent les doigts. Pourtant ils la tenaient toujours. La
Название книги: Contes merveilleux, Tome I
Автор(ы): Hans Andersen
Жанр: Сказки
Адрес книги: http://www.6lib.ru/books/Contes-merveilleux_-Tome-I-158965.html
L'aiguille à repriser
Il y avait un jour une aiguille à repriser: elle se trouvait elle-même si fine qu'elle s'imaginait être une aiguille à coudre.«Maintenant, faites bien attention, et tenez-moi bien, dit la grosse aiguille aux doigts qui allaient la prendre. Ne me laissez pas tomber; car, si je tombe par terre, je suis sûre qu'on ne me retrouvera jamais. Je suis si fine!– Laisse faire, dirent les doigts, et ils la saisirent par le corps.– Regardez un peu; j'arrive avec ma suite», dit la grosse aiguille en tirant après elle un long fil; mais le fil n'avait point de noeud.Les doigts dirigèrent l'aiguille vers la pantoufle de la cuisinière: le cuir en était déchiré dans la partie supérieure, et il fallait le raccommoder.«Quel travail grossier! dit l'aiguille; jamais je ne pourrai traverser: je me brise, je me brise». Et en effet elle se brisa.»Ne l'ai-je pas dit? s'écria-t-elle; je suis trop fine.– Elle ne vaut plus rien maintenant», dirent les doigts. Pourtant ils la tenaient toujours. La
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